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Il y a 30 ans, le 20 novembre 1989, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) (appelée aussi Convention relative aux droits de l’enfant).

Avec 197 États ayant ratifié la Convention, la CIDE est le traité relatif aux droits humains le plus largement ratifié de l’histoire.

Cette Convention est contraignante pour les États signataires, qui s’engagent à défendre et à garantir les droits de tous les enfants, sans distinction. Sa bonne application est contrôlée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies.

 L’objectif de la CIDE ?

➡ Affirmer les droits spécifiques des enfants et les faire respecter.

Ce texte fondateur des droits des enfants fédère les États autour d’une même volonté : celle d’assurer la protection des enfants, de les reconnaître comme sujets de droits, grâce à un ensemble de principes et d’obligations reconnus de façon universelle.

L’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance.

Tous les enfants, « sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation », doivent pouvoir s’épanouir dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension.

 Que dit la CIDE ?

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant repose sur quatre principes qui doivent guider les États :

  • la non-discrimination ;
  • l’intérêt supérieur de l’enfant (l’enfant devient un « sujet de droit » ; il n’est plus « un objet de droit ») ;
  • le droit à la vie, à la survie et au développement ;
  • le respect des opinions de l’enfant sur toute question qui le concerne.

Les droits énoncés par la CIDE :

  • le droit de vivre en famille, d’être entouré et aimé ;
  • le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité ;
  • le droit d’être soigné, protégé des maladies et de la malnutrition ;
  • le droit à l’éducation ;
  • le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation ;
  • le droit à un niveau de vie suffisant ;
  • le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir ;
  • le droit d’avoir un refuge et d’être secouru ;
  • le droit de jouer et d’avoir des loisirs ;
  • le droit à la liberté d’expression et de pensée.

La CIDE est complétée par trois protocoles facultatifs, adoptés en 2000 et en 2011 :

  • sur l’implication d’enfants dans les conflits armés ;
  • sur la traite de la vente d’enfants, de la prostitution et de la pédopornographie ;
  • sur la procédure permettant à tout enfant de déposer une plainte directement auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, lorsque tous les recours ont été épuisés dans son pays.

 

 

 De nombreux progrès à faire

Trois décennies après l’adoption de ce texte, les droits de millions d’enfants partout dans le monde ne sont toujours pas respectés.

 L’exemple de Madagascar  

À Madagascar, par exemple, pays dans lequel Grandir Ailleurs soutient des projets de protection de l’enfance vulnérable depuis plus de dix ans, la situation de nombreux jeunes Malgaches demeure critique.

Si Madagascar a ratifié la CIDE, les droits des enfants du pays ne sont toujours pas respectés. Malnutrition, absence d’acte de naissance, malnutrition, travail précoce, absence de soins médicaux, violences… Sont autant de manquements à la convention.

le droit de vivre en famille, d’être entouré et aimé

le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité 

le droit d’être soigné, protégé des maladies et de la malnutrition 

le droit à l’éducation

le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation

le droit à un niveau de vie suffisant

le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir 

le droit d’avoir un refuge et d’être secouru

le droit de jouer et d’avoir des loisirs

le droit à la liberté d’expression et de pensée

Grandir Ailleurs, en soutenant des associations locales agissant dans le domaine de la protection de l’enfance vulnérable à Madagascar, s’engage chaque jour pour le respect de ces droits.

 

 Agissons !

La Journée mondiale de l’enfance, célébrée le 20 novembre, est une journée d’action mondiale « pour les enfants, par les enfants ». L’occasion de rappeler que chacun peut agir à son échelle : devenir bénévole, donateur, informer les enfants de leurs droits (téléchargez ici l’affiche « Les enfants ont des droits » pour l’afficher dans une école, une association, un centre…) et tout simplement rester attentif autour de soi. Afin d’éviter toute violation des droits de l’enfant.

 

À travers ses projets de protection de l’enfance vulnérable,
Grandira et ses associations membres s’engagent pour les droits des enfants.

 

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